Victor a treize ans. En l’absence de ses parents, par bravoure ou par jeu il monte sur le toit de sa maison. Il tombe et meurt.
Pour prolonger la mémoire de leur fils ses parents écrivent un livre à deux mains. Dans des chapitres très courts, par petites touches, en alternance, chacun avec ses mots, ses pensées et son vécu tout personnel père et mère parlent de l’enfant tant aimé, Victor. Toujours plein d’attention pour les autres, si heureux de vivre, petit dernier dans une fratrie recomposée et étroitement liée.
Ils disent le malheur de l’avoir perdu, le vide immense qu’il laisse, la lutte pour rester debout et affronter la vie, personnelle et professionnelle.
Mais ils disent aussi l’importance d’un geste amical, d’une écoute bienveillante, d’une main tendue.
Une lecture très émouvante, presque éprouvante, tant le vécu décrit est vrai, les mots simples et justes.
« Ce n’est pas toujours le même manque.
Parfois c’est ta présence, cette sensation que tu es quelque part tout près de moi.
Parfois c’est ton rire, ton rire franc, ton rire avec les yeux. J’adore te voir rire aux éclats.
Te voir heureux me manque.
Parfois c’est simplement ta voix, oui ce « Coucou, Maman tu as passé une bonne journée ? » qui me manque atrocement.
Parfois c’est la terrible envie de te prendre dans mes bras «
Marianne