Ce voyage en diagonale, ils l’ont déjà effectué, deux décennies plus tôt, avec leurs trois fils.
Le cadet, Martin, en avait gardé un “souvenir éclatant” : c’est ce qu’il avait dit à son père lors de leur dernière conversation avant sa mort, à 16 ans, dans un accident de voiture.
Son père écrit alors le poignant Martin cet été. Depuis l’écrivain revient “de biais” sur le drame, à travers des récits et poèmes.
Vingt après, dans Dernières nouvelles du martin-pêcheur, la route américaine lui permet de l’évoquer “de front”.
“Que nous demeurions inconsolables n’enlève rien à notre effort de tenir tête à la tristesse et à ma volonté d’écrire un livre joyeux.”
Le texte qu’il tire de ce voyage, est un livre lumineux,