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HAUT!!
Le bonheur est une bête fragile. Il apparaît dans notre vie. Il volette et s'élève haut, très haut parfois quand la chance est de la partie.
Comme un papillon gracile, j'ai été émerveillé de sa beauté. Et je n'ai pas compris qu'il était fragile. Je l'ai saisi à pleine main. Fort, trop fort et je l'ai fait mourir.
Depuis je suis désespéré de le voir renaître un jour. Pourtant, je sais qu'il est là, lové dans chaque battement de mon coeur . Prêt à s'envoler!
Et je tremble. Car s'il s'élance gracieusement trop haut dans les cieux, à la morsure du soleil.
Il se brûlera les ailes !!!!
Comme un papillon gracile, j'ai été émerveillé de sa beauté. Et je n'ai pas compris qu'il était fragile. Je l'ai saisi à pleine main. Fort, trop fort et je l'ai fait mourir.
Depuis je suis désespéré de le voir renaître un jour. Pourtant, je sais qu'il est là, lové dans chaque battement de mon coeur . Prêt à s'envoler!
Et je tremble. Car s'il s'élance gracieusement trop haut dans les cieux, à la morsure du soleil.
Il se brûlera les ailes !!!!
OLIVIER
POMPIERRE SUR DOUBS le 14/11/2023.
suicidaire
La vie d'une personne suicidaire n'est pas facile. Elle essaye de se convaincre de s'accrocher. Puis il faut qu'elle fasse croire aux gens qu'elle est super heureuse! Mais ça devient de plus en plus difficile de montrer le contraire de ce qu'elle est vraiment. Elle rêve de pouvoir en parler . Mais la réalité est différente. La réalité fait mal ! Pas toujours bien compris . Pas toujours les bonnes réponses ! Alors elle essaie de s'en sortir en gardant tout en dedans . On dirait qu'il y a toujours quelque chose pour la mettre à l'envers. La plupart du temps c'est rien d'important. Mais quand tu es suicidaire t'es hypersensible. Un rien lui fait mal . Un rien lui donne le goût de tout lâcher. C'est pas rien une peine d'amour , se chicaner avec sa meilleure amie . C'est pas rien de se sentir seul au monde . Incompris ! Donc elle endure et un jour, elle se dégoute ! Puis elle finit par le geste que personne TE pensait capable de faire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Olivier
Pompierre le 22/10/2023.
Christophe: quinze ans déjà..
Dix neuf mai 2021:
Quinze ans déjà…
Alors, oui, quinze ans déjà… Nous avons du mal à le réaliser, le croire et contraints pourtant à l’accepter.
Toutes ces années passées depuis « ce jour-là », ce samedi-là, ce matin-là. Ce coup de sonnette à 7h qui résonnera si longtemps encore à nos oreilles, jusqu’à ce jour - glas interminable qui débuta là. Et qui sonnait pour nous – mais nous ne savions pas encore. Deux policiers là, dans l’encadrement de la porte, si tôt ? Notre incapacité à comprendre ce qu’ils disaient, notre incapacité à intérioriser ce qu’ils voulaient vraiment dire. Qui n’avait pas de sens. Une erreur, oui, une erreur évidemment !
Et puis non. Pas d’erreur. Le malheur était là. Et bien là.
Alors, qu’avons-nous fait durant toutes ces années ? Peu, si peu. Juste continuer à vivre. C’était déjà bien. Continuer à vivre donc, oui, mais comment ? Comment faire pour que « cela » prenne sens ? Ou plutôt comment arriver à donner du sens à ce qui n’en a pas ?
Alors on a juste vécu, au jour le jour, sans repère, comme un esquif perdu sur une mer sans rivage, sans amers sur lesquels nous caler.
Alors, où aller ? Quelle direction prendre ? Quelles voiles lever ? Ou pas. Juste essayer de se maintenir à flot, nous les parents et nos désormais deux enfants seuls encore présents à nos côtés. Y réussir serait déjà bien.
Alors, nous y avons réussi, aidés en cela par nos enfants, toujours là, par nos frères et sœurs de misère, qui étaient déjà passés par là, qui passaient par là, qui passeraient par là.
Alors, ensemble, nous avons continué, épaule contre épaule…Long cheminement, partagé
Alors, merci à elles, merci à eux. L’association nous a beaucoup aidés, entre autre à donner du sens à …tout cela. Ou du moins à essayer, s’en approcher. A l’accepter ? A l’intérioriser, à poursuivre, « avec ».
Alors, à avancer, comme l’on dit. Mais vers quoi ?
Notre fils Christophe n’est plus. Depuis quinze ans. Mais avec lui aussi ont disparu à nos yeux sa femme, notre bru, ses enfants, nos petits-enfants. Sa belle- famille et ses cousins.
Alors sa disparition a aussi emporté tous ces moments imaginés, rêvés de vie et de partage, de rires et de peines, de toutes ces choses qui font la trame de la vie. Et qui avec lui ont été emportées avant même que d’être.
Alors aujourd’hui nous sommes là, avec les « ce jour il aurait dû avoir… », « tu imagines s’il était encore là... ». Mais pas seuls, accompagnés que nous sommes au quotidien par notre fille, notre fils et nos petits-enfants. Par Christophe, sa présence, invisible certes mais intériorisée, au plus profond de nous-même.
Et par tous les amis qui nous entourent et qui nous soutiennent –même s’ils ne le savent pas toujours.
Ainsi pour nous, pour d’autres autrement ...
Patrick & Marianne
Quinze ans déjà…
Alors, oui, quinze ans déjà… Nous avons du mal à le réaliser, le croire et contraints pourtant à l’accepter.
Toutes ces années passées depuis « ce jour-là », ce samedi-là, ce matin-là. Ce coup de sonnette à 7h qui résonnera si longtemps encore à nos oreilles, jusqu’à ce jour - glas interminable qui débuta là. Et qui sonnait pour nous – mais nous ne savions pas encore. Deux policiers là, dans l’encadrement de la porte, si tôt ? Notre incapacité à comprendre ce qu’ils disaient, notre incapacité à intérioriser ce qu’ils voulaient vraiment dire. Qui n’avait pas de sens. Une erreur, oui, une erreur évidemment !
Et puis non. Pas d’erreur. Le malheur était là. Et bien là.
Alors, qu’avons-nous fait durant toutes ces années ? Peu, si peu. Juste continuer à vivre. C’était déjà bien. Continuer à vivre donc, oui, mais comment ? Comment faire pour que « cela » prenne sens ? Ou plutôt comment arriver à donner du sens à ce qui n’en a pas ?
Alors on a juste vécu, au jour le jour, sans repère, comme un esquif perdu sur une mer sans rivage, sans amers sur lesquels nous caler.
Alors, où aller ? Quelle direction prendre ? Quelles voiles lever ? Ou pas. Juste essayer de se maintenir à flot, nous les parents et nos désormais deux enfants seuls encore présents à nos côtés. Y réussir serait déjà bien.
Alors, nous y avons réussi, aidés en cela par nos enfants, toujours là, par nos frères et sœurs de misère, qui étaient déjà passés par là, qui passaient par là, qui passeraient par là.
Alors, ensemble, nous avons continué, épaule contre épaule…Long cheminement, partagé
Alors, merci à elles, merci à eux. L’association nous a beaucoup aidés, entre autre à donner du sens à …tout cela. Ou du moins à essayer, s’en approcher. A l’accepter ? A l’intérioriser, à poursuivre, « avec ».
Alors, à avancer, comme l’on dit. Mais vers quoi ?
Notre fils Christophe n’est plus. Depuis quinze ans. Mais avec lui aussi ont disparu à nos yeux sa femme, notre bru, ses enfants, nos petits-enfants. Sa belle- famille et ses cousins.
Alors sa disparition a aussi emporté tous ces moments imaginés, rêvés de vie et de partage, de rires et de peines, de toutes ces choses qui font la trame de la vie. Et qui avec lui ont été emportées avant même que d’être.
Alors aujourd’hui nous sommes là, avec les « ce jour il aurait dû avoir… », « tu imagines s’il était encore là... ». Mais pas seuls, accompagnés que nous sommes au quotidien par notre fille, notre fils et nos petits-enfants. Par Christophe, sa présence, invisible certes mais intériorisée, au plus profond de nous-même.
Et par tous les amis qui nous entourent et qui nous soutiennent –même s’ils ne le savent pas toujours.
Ainsi pour nous, pour d’autres autrement ...
Patrick & Marianne
Patrick et Marianne
le 19/05/2021.
Mon fréro, 30 ans avec Toi...et déjà 15 ans sans Toi
Mon Fréro,
30 années partagées,
15 années à me rappeler....
Mon Fréro, Ensemble, ce sont :
30 années passées tous les 2 à grandir,
30 années avec nos parents à se construire,
30 années à jouer, à se chamailler, à rire,
30 années à s'aimer, à partager, à se protéger et à tout se dire,
30 années où notre plaisir était de réunir,
30 années où les vraies valeurs de partage, de solidarité, d'amitié nous ont permis de nous épanouir,
30 années à travers tes voyages, tes aventures, tu as pu nous nourrir,
30 années à imaginer ce que sera notre avenir ...?
Mon Fréro, Sans Toi, ce sont :
15 années à me souvenir,
15 années avec nos parents à essayer de tenir,
15 années à apprécier tout ce qui a pu nous unir,
15 années à être fière de tout ce que tu as pu nous offrir,
15 années où malheureusement, beaucoup ont choisi de nous fuir,
15 années où pour certains, ton prénom est devenu difficile à dire,
15 années à essayer d'avancer entourée de quelques précieux amis, fidèles, toujours présents pour nous soutenir,
15 années à rencontrer de belles personnes que j'aurais tant aimé te faire découvrir,
15 années au cours desquelles j'aurais tellement aimé que tu voies mes enfants grandir
15 années à imaginer ce qu'aurait été notre avenir ...
Tu me manques mon Fréro, même si tu es parti rejoindre notre petite soeur Céline, j'ai tellement de mal à te laisser partir
Ta soeurette Val 13/05/2021
30 années partagées,
15 années à me rappeler....
Mon Fréro, Ensemble, ce sont :
30 années passées tous les 2 à grandir,
30 années avec nos parents à se construire,
30 années à jouer, à se chamailler, à rire,
30 années à s'aimer, à partager, à se protéger et à tout se dire,
30 années où notre plaisir était de réunir,
30 années où les vraies valeurs de partage, de solidarité, d'amitié nous ont permis de nous épanouir,
30 années à travers tes voyages, tes aventures, tu as pu nous nourrir,
30 années à imaginer ce que sera notre avenir ...?
Mon Fréro, Sans Toi, ce sont :
15 années à me souvenir,
15 années avec nos parents à essayer de tenir,
15 années à apprécier tout ce qui a pu nous unir,
15 années à être fière de tout ce que tu as pu nous offrir,
15 années où malheureusement, beaucoup ont choisi de nous fuir,
15 années où pour certains, ton prénom est devenu difficile à dire,
15 années à essayer d'avancer entourée de quelques précieux amis, fidèles, toujours présents pour nous soutenir,
15 années à rencontrer de belles personnes que j'aurais tant aimé te faire découvrir,
15 années au cours desquelles j'aurais tellement aimé que tu voies mes enfants grandir
15 années à imaginer ce qu'aurait été notre avenir ...
Tu me manques mon Fréro, même si tu es parti rejoindre notre petite soeur Céline, j'ai tellement de mal à te laisser partir
Ta soeurette Val 13/05/2021
Valérie
le 13/05/2021.
MA CONSOLATION
Chers amis, vos messages me touchent et font naître ma compassion.
Je viens de passer cette période de la Sainte Catherine où Jean-Baptiste a cessé de souffrir il y a 14 ans.
Mes proches et ses copains sont toujours présents pour me consoler .
Je suis persuadée que ces présences même silencieuses nous aident à vivre et à faire vivre la belle" trace" laissée par nos enfants.
Leur force de Vie demeure en nous et dans tous ceux qui restent pour lesquels il est bon d'être présents à part entière.
Je viens de passer cette période de la Sainte Catherine où Jean-Baptiste a cessé de souffrir il y a 14 ans.
Mes proches et ses copains sont toujours présents pour me consoler .
Je suis persuadée que ces présences même silencieuses nous aident à vivre et à faire vivre la belle" trace" laissée par nos enfants.
Leur force de Vie demeure en nous et dans tous ceux qui restent pour lesquels il est bon d'être présents à part entière.
Marie-Françoise Rigolot
Auxon le 11/12/2020.