Notre huitième commémoration a donc eu lieu hier, 14 12 2014 et pour la première fois à la Chapelle de Neurey les la Demie.
Moment fort pour nous dans l'année - sentiment certainement partagé par beaucoup de personnes.
Moment triste, bien sûr - c'est une commémoration - mais moment indispensable pour beaucoup : nous étions quatre-vingt.
Moment enrichi de la voix de Claudie Charpillat -qui nous a livré en fin de cérémonie une nouvelle et superbe chanson porteuse d'espérance-, par le violon d'Hasan Bakalli - fidèle de la première heure, la guitare de Julien. Merci à eux pour ce qu'ils nous apportent.
Merci à la Maspa pour le prêt de la chapelle, aux soeurs pour la chaleur de leur accueil, pour toutes celles et ceux qui d'une façon ou d'une autre ont contribué
à ce que cette journée puisse être et ont compris la charge symbolique qu'elle avait pour nous.
Journée qui s'inscrivait bien sûr dans le cadre de la Journée Mondiale dédiée à nos enfants, frères et sœurs disparus: chacun a veillé à allumer une bougie sur le seuil de sa fenêtre à 19h ce jour là, participant ainsi symboliquement à cette vaste onde lumineuse qui s'en est allée enlaçant le monde. La douleur liée à la perte d'un enfant, d'un frère, d'une sœur est la même partout... Nous sommes frères et sœurs en chagrin...
Journée durant laquelle nous ne pouvions pas ne pas avoir une pensée pour toutes ces familles que la Grande Guerre allait, il y a cent ans, plonger dans l'effroi et la désespérance. Nous faisons certainement de ces évènements une lecture particulière et savons au plus profond de nous mêmes tout ce que cela recouvre en terme de souffrance et d'infinie tristesse.
« Il était dans mon existence comme un cœur dans la poitrine. Je l’ai veillé toutes les minutes de sa vie. Je pensais à tout... Et je n’ai rien fait puisque je n’ai pu empêcher cela » a écrit la maman d’un tout jeune soldat tombé le 8 mai 17.
A méditer.
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